Le Lancier polonais de la Garde impériale : c'est en 1807 que Napoléon crée le 1er Régiment de chevau-légers polonais. les cavaliers sont issus de la noblesse polonaise et accompagnent l'Empereur en Espagne en 1808 où ils s'illustrent au col de la Somosierra. Ce fait d'armes leur vaut d'être rattachés à la Vieille Garde après avoir été reconnus par l'Empereur comme "la plus brave cavalerie". Il faut attendre la bataille de Wagram en 1809 pour les voir s'équiper de lances prises aux uhlans autrichiens et, à l'issue de la campagne, recevoir le nom de chevau-légers lanciers polonais. Fidèles de Napoléon, un escadron partagera l'exil sur l'île d'Elbe puis chargera les carrés britanniques à Waterloo, en 1815. Après la défaite, le régiment sera dissous.

L'uniforme :

Les lanciers du 1er chevau-légers - sans "x" - portent la chapska (au pluriel : chapskis), coiffure traditionnelle polonaise, ornée d'une visière et d'un plumet blanc.

A l'inverse des hommes de troupe de l'infanterie française, les Grenadiers à pied de la Garde par exemple, les lanciers polonais ne portent qu'une épaulette. Fait notable, elle n'est pas portée du même côté avant et après 1809 : lorsqu'ils combattaient au sabre, l'épaulette était portée du côté gauche; après réception de la lance, l'épaulette se portera à droite. Les officiers, eux, portent toujours l'épaulette du côté gauche.

Les lanciers polonais disposent d'un manteau-capote de couleur blanche. En tenue de route, ils couvrent leur chapska d'une toile cirée noire.

Pour de nombreux peintres et illustrateurs des combats du Premier Empire, les cavaliers polonais sont indissociables de leur arme de prédilection : la lance. Dite "à la polonaise" de 1809 à 1811, la lance en frêne mesure 2, 80 mètres pour un fer de 38 centimètres. Un nouveau modèle fait son apparition en 1811 : ce sera la lance "à la française". Elle mesure 2, 65 mètres pour un fer de 21, 6 centimètres.

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