Adolphe Mortier
- Maréchal d'Empire -



Dates : 13 février 1768 - 28 juillet 1835
Maréchal en : 1804, Grande promotion des maréchaux
Titres : Duc de Trévise
Arme : Infanterie
Signature : (le maréchal Duc de Trévise)



Qu'en pense Napoléon ?
“Le Duc de Trévise est un brave homme.” -Mémorial de Sainte-Hélène.
Officier valeureux, gouverneur de Moscou en 1812, fidèle à l'Empereur hormis lors de la première abdication où il rejoint le maréchal Marmont, il sera ministre de Louis-Philippe et Président du Conseil.

Que ce soit à Jemmapes en 1792, à Neerwinden en 1793 ou à Fleurus en 1794, le "géant" (sa taille avoisinant les deux mètres le place trente centimètres au-dessus de la moyenne de l'époque) assiste aux grandes batailles de la Révolution en tant qu'officier de la République. Il devient général de brigade en qualité de chef d'état-major du général Lefebvre; en 1799, il participe à la victoire de Masséna sur les Russes à Zurich en septembre. Remarqué par le Premier Consul, il annexe le Hanovre en 1803 et devient colonel de la Garde Consulaire, future Garde Impériale. Il est fait maréchal en 1804, lors de la grande promotion du 19 mai.

A ce titre, il suit l'Empereur en Autriche puis en Pologne où, après avoir bousculé une armée Suédoise à Anklam, il se distingue à Friedland le 14 juin 1807 et devient Duc de Trévise. A partir de 1808, il est affecté en Espagne : il connaît alors succès et revers jusqu'à son rappel en France pour la Campagne de Russie en 1812, où Napoléon lui confie la Jeune Garde et le nomme gouverneur de Moscou. C'est également à lui que revient la responsabilité de détruire le Kremlin, au début de la retraite, en octobre. L'année suivante, il est toujours à la tête de la Jeune Garde à Dresde puis Leipzig qui voit la première défaite de l'Empereur. En 1814, alors que ce dernier peine à contenir l'invasion de la France par les coalisés, il défend la capitale avec bravoure. La défaite avérée, il capitule et se voit nommé gouverneur de Lille par les Bourbons, avant de faire volte-face et de rejoindre le mouvement populaire qui agite la France au retour de Napoléon. Hélas, il ne peut prendre part aux opérations militaires en raison de son état de santé. Nul doute que ses talents auront fait défaut à Waterloo. Au retour de la monarchie, il refuse, comme Davout, Masséna et Moncey, de siéger au procès de Ney et se retire de la vie militaire. Devenu ministre de la guerre, il meurt lors d'un attentat (échoué) contre le roi Louis-Philippe, à Paris en 1835.
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Les 26 Maréchaux :
Augereau, Pierre

Bernadotte, Jean-Baptiste

Berthier, Alexandre

Bessières, Jean-Baptiste

Brune, Guillaume

Davout, Louis-Nicolas

Gouvion-Saint-Cyr, Laurent

Grouchy, Emmanuel

Jourdan, Jean-Baptiste

Kellermann, François-Cristophe

Lannes, Jean

Lefebvre, François-Joseph

Macdonald, Etienne

Marmont, Auguste-Louis-Viesse de

Masséna, André

Moncey, Bon-Adrien-Jannot de

Mortier, Adolphe

Murat, Joachim

Ney, Michel

Oudinot, Nicolas-Charles

Pérignon, Catherine-Dominique

Poniatowski, Joseph-Antoine

Sérurier, Jean-Mathieu-Filibert

Soult, Jean-de-Dieu

Suchet, Louis-Gabriel

Victor, Claude-Victor Perrin dit



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